— Qui aimes-tu le mieux, homme énigmatique, des: ton père, ta mère, ton frère ou ta soeur?
— Je n’ai ni père, ni mère, ni soeur, ni frère.
— Tes amis?
— Vous vous servez là d’une parole dont le sens m’est resté jusqu’ à ce jour inconnu.
— Ta patrie?
— J’ignore sous quelle latitude elle est située.
— La beauté?
— Je l’aimerais volontiers, déesse et immortelle.
— L’or?
— Je le haïs, comme vous haïssez Dieu.
— Eh! qu’aimes-tu donc, extraordinaire étranger?
— J’aime les nuages... les nuages qui passent... là-bas... les merveilleux nuages!..[1]
Пьеса «La soupe et les nuages»[2] должна, вероятно, изображать непонятость поэта даже тою, кого он любит. Вот эта пьеса.
«Ma petite folle bien-aimée me donnait à diner, et par la fenêtre ouverte de la salle à manger je contemplais les mouvantes architectures que Dieu fait avec les vapeurs, les merveilleuses constructions de l’impalpable. Et je me disais à travers ma contemplation: — «Toutes ces fantasmagories sont presque aussi belles que les yeux de ma belle bien-aimée, la petite folle monstrueuse aux yeux verts».
- ↑ [Незнакомец. — Кого любишь ты, загадочный человек: отца или мать, брата или сестру? — У меня нет ни отца, ни матери, ни сестры, ни брата. — Твоих друзей? — Вы употребили слово, смысл которого мне оставался до сих пор неизвестен. — Твою родину? — Я не знаю, на каком градусе широты она находится. — Красоту? — Я охотно любил бы ее, если б она была богиня и бессмертна. — Золото? — Я ненавижу его, как вы ненавидите бога. — Эй! что же ты любишь, странный незнакомец? — Я люблю облака... облака, проходящие там... чудесные облака!..]
- ↑ [«Суп и облака»]