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sur ma santé. — J’ai cru un tems, qu’il faudrait que je reste aux eaux jusqu’au mois d’Octobre; mais mon docteur m’a tranquillisé sur la maladie que je croyais avoir et m’a dit que je pouvais partir; et c’est ce que j’ai fait il y a une semaine. Ma santé est bonne. Hier j’ai reçu trois lettres: l’une de vous,2 l’autre de T. Pauline3 et la 3-eme d’André.4 En arrivant ici j’ai trouvé la lettre de Serge dont vous me parlez dans la votre.5 Je ne lui répondrai pas aux charmantes plaisanteries qu’il m’écrit au sujet des lettres que je vous ai écrit[es]. Je chéris trop le sentiment, qui me les a dicté pour le faire. Dites lui seulement, que le plaisir qu’il a eu de faire de si gentilles plaisanteries a été sans doute beaucoup moindre que le déplaisir que j’ai eu à les lire. J’ai appris que vous vous êtes chargée de touts les ennuis et désagréments de mon ménage. Je suis sûr que c’est aussi pour cela que vous restez si longtems toute seule à Ясная et que vous vous privez du plaisir d’être avec Marie.6 Croyez, chère tante, que je sens le sacrifice que vous me faites — je sais l’aprécier; mais je ne puis vous rendre à quel point il m’a touché. Mon affection et ma reconnaissance pour vous ne peuvent augmenter. Dites, je vous prie à Valérien que le projet de Serge de vendre les forêts me déplait beaucoup. Je désire qu’on vende avant tout Мостовая (si c’est possible) puis Грецовка, même la grande maison avant les forêts. Au reste je lui donne plein pouvoir d’agir comme il trouvera bon et de vendre ces 4 objets comme et à quel prix il voudra. Mon désir consiste à avoir 4,000 r. arg. pour payer mes dettes; et il n’y a rien que je ne sacrifie pour remplir ce désir, et le plutot possible. Ma lettre est décousue et courte c’est que je n’ai pas le tems d’écrire. A force de manger des fruits hier j’ai eu une fièvre d’indigestion qui m’a empêché d’écrire et aujourd’hui il faut que j’envoye tout de suite ma lettre. Adieu, chère tante, je baise vos mains. La poste suivante j’écrirais longuement à vous, à Valérien et à Serge. Ayez la bonté de dire à André qui je suis très content de la vente des chevaux, qu’il se donne toutes les peines du monde pour faire envoyer l’argent reçu pour la terre du grand chemin à la banque et qu’il fasse des confiture[s] des oranges amères pour T. Pauline et les lui envoye. —

На конверте:

Ея Высокоблагородію Татьянѣ Александровнѣ Ергольской.

Въ г. Тулу.
200