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Современникъ № 2.


Наполеонъ входитъ въ Москву и говоритъ:

Мon âme, allons! debout! et sans nous en dédirе,
Рour la dernіère fois jouons ici l’emріrе.
Demain lа Рrovidence, aujourd'hui le hasard.
Ne faisons рas attendre ainsi sur son remрart
Мosсоu, lа villе sainte, en ses habits de fête.
La porte s'ouvre. Аllons! entrons en mа соnquétе.

Мais vоуez! sur le seuil, dès qu'il a mis le pied,
Les рortes арrès lui se brisent à moitіé.
Les tours, les hautes tours de colèrе enivrées
Jettent bas leur créneauх, leur сouрoles dorées;
Нurlantes jour et nuit, autour de la cité,
Сomme fait lа раnthère, en son gite insulté.

Аdieu les minarets! adieu les vastes dômes!
— Adieu vieille Babel....

Пропускаемъ нѣсколько еще библейскихъ эпитетовъ, не знаемъ почему приписываемыхъ Москвѣ, lа villе sainte. Наконецъ:

Тout s'écroule à la fois. Sous le soufllе dе Dien
La cité s'est changéе en une mer de feu,
Оù comme les vaisseauх qui рassent vers Сandie
Les рalais sur lе flanс sombrent dans l'incendie;
Еt lа vaguе sanglante, en léchant son rivage,
Оuvrе sа large guenle et dévore la plage.

Аh! Sirе! с'en est fait! fuуez comme un fancon.
Vоуez! vоуez au loin, du haut de son balcon
La tour de Saint-Ivаn, ainsi qu’unе sorcièrе,
Se balanсе en hurlant sur l’immensе chaudièrе;
Еt сommе le berger qui rallume son feu
Vоуez sur le brasіer, la main, lа main de Dien!