Обсуждение:Эвлега (Парни; Пушкин)
«Эвлега» (песнь IV, ст. 30-80) <poem> CHANT QUATRIÈME. «illustre Egill, dit Latmor, dans mon ame Ta voix enfin porte un trouble fatal. J'aime, et l'hymen est promis à ma flamme Dois-jeaussi craindre un odieux rival? Je hais Éric; et si le ciel est juste, De la beauté cet oppresseur cruel Sera puni. Mais dis-moi, chantre auguste, Le jeune Oldulf combattait près d'Isnel; De mon aïeul Oldulf était le frère; 10 A ce guerrier, dont la gloire m'est chère, Quel bras puissantpor'a le coup mortel?» Lgill répond : ami, je vais t'instruire. O des héros tyran capricieux! O de l'amour inévitable empire î Les tenis passés revivent àmesyeui, Lève-toi donc, Eric; l'aube naissante Vers l'orient a blanchi l'horizon 5 De tes soldats la troupe menaçante S'ébranle, marche, et couvre le Talion. 20 Isnel sourit au danger qui s'approche; D'un œil rapide il compte ses guerriers. S'étonne, et dit: « Pénible est le reproche; Mais au combat viendront-ils les derniers Ces deux chasseurs qui devançaient l'aurore?
Odulf, Asgar? dorment sans doute encore,
Et sous leur main leur arc est détendu; Paraîtront-ils quand nous aurons vaincu?»
Je lui réponds: « Ces enfans de l'épée N'ont jamais fui dans le champ de l'honneur.
30 D'ici tu vois cette roche escarpée
Qui du coteau domine la hauteur: Son flanc creusé forme une grotte obscure; D'épais buissons en cachent l'ouverture: C'est-là qu'Elveige attendait son amant; De là sa voix s'exhalait doucement:
«Viens, jeune Odulf, l'ombre te favorise;
Viens, me voilà sur le feuillage assise ;•
Par mes soupirs je compte les momens; Pour te presser mes bras déja s'étendent, 40 Mon cœur t'appelle, et mes lèvres t'attendent :. Viens, mes baisers seront doux et brûlans. »
«.Cruel Asgar, je hais ton œil farouche; Le mot d'amour est triste sur ta bouche; Va, porte ailleurs cet amour insolent. Un autre enfin à mes côtés sommeille,. A mes côtés un autre se réveille, Etsonbaiser est humide etbrûlant. »
<i Mais qui peut donc arrêter sa tendresse?
Pour lui je veille, et pour lui ma faiblesse 50 Vient d'écarter les jaloux vêtemens. J'pntendsdu bruit; c'est lui, de sa.présence Mon cœur m'assure, etmonbonheur commence. Baisers d'amour, soyez longs etbrûlans. »
« D'un pas rapide il arrive à la grotte Ce jeune Odulf; mais d'un autre guerrier
II voit dans l'ombre étincelerl'acier.
Soupçon cruel! son ame hésite et flotte; Il dit enfin: « Quel projet te conduit? Que cherches-tu? parle, enfant de la nuit. 60 —Faible rival, que cherches-tu toi-même? Réplique Asgar: dela beauté que j'aime Je suis jaloux; c'est un astre nouveau Qui pour moi seul brille sur le coteau.» Le fer en main, l'un sur l'autre ils s'élancent. D'Elveige alors le cœur est alarmé; Elle frémit, et ses pieds nus s'avancent A la lueur d'un tison enflammé. «Viens, dit Odulf, de tes vœux infidèles Voilà l'objet: perfide, tu l'appelles; 70 Mais dans la mort il ira te chercher.» Terrible il frappe; et la tremblante Elveige Tombe à ses pieds comme un flocon de neigç Qu'un tourbillon détache du rochen Les deux rivaux avec un cri farouche Lèvent soudain leurs bras désespérés; . D'un coup pareil leurs flancs sont déchirés; Sur la bruyère ils roulent séparés:
Le nom d'Elveige expire sur leur bouche;
Et deleur sein s'échappent sans retour 80 Le sang, la vie, et lalwine, et l'amour.
Isrfol troublé répond avec tristesse:
« Gloire éternelle à ces jeunes héros!
Gloire éternelle à leur belle maîtresse, Et que la paix habite leurs tombeaux! Faibles humains, la guerre inexorable Autour de nous répand assez d'horreurs; Le tendre amour, l'amour impitoyable, Deit-il encor surpasser ses fureurs ? »
Contre un rocher l'océan se courrouce*; Pour l'éb. anhr i! roule to- s ses (lots; Mais le roi'lier les bvise et les repousse: Tel est Isn°l, en butte à m Ile assauts. On voit Éric lever sa lourde lance, Puis s'arrêter, incertain et rêveur. Un noir dessein se formait dans son cœur;
!l méditait le crime et la vengeance.
Au fier Evind il dit: «Combats toujours y