Страница:Тютчев. Полное собрание сочинений (1913).djvu/409

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III.

Des premiers ans de votre vie
Que j’aime à remonter le cours,
Ecoutant d’une âme ravie
Ces récits, les mêmes toujours…

Que de fraîcheur et de mystère,
En remontant ces bords heureux,
Quelle douce et tendre lumière
Baignait ce ciel si vaporeux!

Combien la rive était fleurie,
10 Combien le ciel était plus pur!
Que de suaves rêveries
Se reflétait dans son azur!..

Quand de votre enfance incomprise
Vous m’avez quelque temps parlé,
15 Je crois sentir, dans une brise
Glisser comme un printemps voilé.


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