1860 г. Ноября 29/декабря 11. Париж.
Chère tante!
Je vous écris quelques mots profitant de ce[t] petit reste de papier.1 Il n’y a pas une semaine, que je vous [ai] écris une longue lettre.2 Je ne sais rien sur Serge, cela m’inquiète et me dérange beaucoup. Je lаі attendu ici pendant plus de deux mois, mais à présent je suis décidé à partir. Si je commence à présent je n’aurais que le temps de faire toute la tournée que j’ai l’intention de faire avant le printemps pendant lequel je reviendrais absolument en Russie. C’est pour cela que je me fais envoyer de l’argent. Marie est toujours, ou se dit toujours malade vous savez que je suis incrédule pour les maladies de nerfs, les enfants sont très bien, la nouvelle gouvernante l’Allemande est très bien. Moi je me trouve très bien ici. La Pr. Galitzine ses deux nièces, son neveu3 un M-r Noroff4 et encore quelques personnes forment une société intime et agréable. Mais je commence à avoir le mal du pays et c’est pour cela que je veux commencer à présent mes voyages pour les finir plutôt. — Je crains beaucoup pour l’école, chère tante, qu’on ne me gâte pas ma réputation et que je n’aie à recommencer en revenant. En lisant votre lettre à Marie où vous parlez d’Алексее Григор[ьевиче]5 je me suis dit qu’il faudrait le prendre pour l’école. Si vous le voyez dites lui que si sa place lui déplait, je voudrais l’avoir. J’espère aussi en M-me Auerbach6 qui viendra voir un peu l’école. Adieu, je baise vos mains. Ecrivez moi de Serge. J’ai le pressentiment, что мы с ним разъедемся.
На конверте:
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Russie. |
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Toula7 | |
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В Тулу. |
Дорогая тетенька!
Пишу вам несколько слов, пользуясь остатком этого листа.1 Еще нет недели, как я написал вам длинное письмо.2 Ничего не знаю о Сереже; это меня очень беспокоит и расстраивает. Прождал его здесь более двух месяцев, но теперь решил уезжать. Выехав сейчас, я едва успею
