Другое чувство, это — смешанное чувство зависти за ваше положение, страха за вас, и надежды на то, что золото вашей души всё больше и больше будет очищаться.
Прощайте пока, братски целую вас и прошу не оставлять меня, нас, в неведении о себе и вашей семье.
Печатается по копировальному листу, оттиснутому с автографа. Дата определяется словами письма: «Х[илков], как мы вчера узнали, поселен в Эстл[яндской] губ.». Письмо Хилкова с извещением о его переводе с Кавказа в г. Вейссенштейн Толстой получил 28 апреля.
Александр Михайлович Бодянский (1842—1916) — см. т. 68, письмо № 179.
Ответ на три письма Бодянского: от 12, 15 и 17 апреля 1896 г. — первое из Риги (проездом), вторые два из Лемзаля, куда Бодянский только что прибыл, высланный из Закавказья под надзор лифляндской полиции.
1896 г. Мая 1. Я. П.
Je vous prie de m’excuser, si j’ai tardé à vous répondre et de vous remercier pour l’епVоі des livres de votre père.1 La lecture de son ouvrage «Denken und Wirklichkeit»,2 ainsi que de ses Essais,3 a été une grande joie pour moi. Je ne connais pas de philosophe moderne aussi profond et en même temps aussi exact, je veux dire: scientifique, n’acceptant que ce qui est indiscutable et clair pour chacun. Je suis sûr que sa doctrine sera comprise et apprécié comme elle le mérite et que le sort de son oeuvre sera semblable à celui de Schopenhauer, qui devint connu et admiré seulement après sa mort. Les écrits de votre père étaient inconnus même parmi nos professeurs de philosophie. Si Dieu me donne vie, santé et loisir, j’ai l’intention de traduire quelques uns de ses écrits et de les publier dans un journal de philosophie, qui se rédige à Moscou, et de les faire précéder par une préface,4 dans laquelle je tacherai de formuler les idées principales, ou plutôt l’idée principale de la philosophie de votre père. Je voudrais bien propager ses idées, puisque je les partage5 entièrement.
Je ne saurais vous dire, combien je regrette de ne l’аVоіг connu auparavant et de n’être pas entré en rapports avec lui. En lisant
